Qui n’a jamais rêvé, un jour, de tout quitter ? De faire, comme le dit l’adage, du passé table rase, de diparaître pour mieux vivre, ailleurs ?
Eliane, alias Ann décide, brusquement, de disparaître, de quitter son ancienne existence, trop morne, pour une nouvelle vie... mais le passé ne cesse de la rattrapper.
En commençant ce nouvel ouvrage de Quignard, j’ai été avant tout déroutée : voilà longtemps que son écriture, précise, dénudée, comme ciselée, n’avait pas servi un roman... Les cinq tomes du "Dernier Royaume" laissaient penser que l’écrivain avait pour de bon abandonné la forme romanesque... Mais, en se livrant au jeu des correspondances, j’en suis arrivée à penser que Villa Amalia est une variation supplémentaire des ouvrages précédents, une sorte de clé d’entrée supplémentaire de l’univers sensible de l’auteur... Et la dernière pensée qui subsiste est que Ann, l’héroïne du roman, pourrait bien être le double de Pascal Quignard...
Un roman à mon avis magnifique...
Pour accéder au catalogue, et savoir dans quelles bibliothèques de Grenoble cet ouvrage peut être emprunté, cliquez ici !